apparemment que du gris
puis avec un filtre …
et un autre …
apparemment que du gris
puis avec un filtre …
et un autre …
Mai, joli mois de mai. Nous avons encore cette chance de pouvoir adorer les nuages qui s’élèvent très haut, des levers de soleil purs, ces matinées déjà chaudes, fenêtre ouverte, des étourneaux continuent leurs chants singuliers, cris et claquement de becs, nous entendons quelque machine dans les champs de vigne qui taillent ou labourent, rien de trop bruyant.
Si nous pouvions en rester là…
Si marcher pouvait consister en cela
Et n’être pas une marche forcée pour produire
des fausses richesses
qui appauvrissent le monde
et le fait chuter.
Il est donc probable que si nous perdons cette conscience du haut
nous ne pourrons que succomber, et nous dégrader lamentablement.
C’est sans doute la seule nécessité qui autorise ensuite le reste.
Question de priorité.
Ce n’est pas aussi beau que la tableau de Monet, mais bon, nous ferons comme si.
Et puis, là, nous pourrions penser qu’il s’agit d’une jungle.
Le ceanothe sent le miel, il accueille des nuées d’abeilles, de bourdons, de moucherons.
« normale »
De combien d’images disposons-nous pour passer le temps
Ou pour vivre tout simplement ?
On regarde ici, on regarde là,
La beauté se présente partout
Sous nos yeux malgré nous.